Les bassins osseux de l’ancienne Clinique obstétricale (c’est à dire la maternité de l’Hôtel-Dieu, transférée ensuite à l’hôpital de Grange-Blanche) proviennent de femmes mortes en couche depuis environ deux siècles.
Notons :
- Le bassin oblique ovalaire de Naegele :
- Il est asymétrique, avec fusion unilatérale d’une symphyse sacro-iliaque.
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Bassin oblique ovalaire de Naegele
Le bassin de Robert :
- Bassin symétrique avec plus ou moins une agénésie des ailerons sacrés, double synostose sacro-iliaque et, habituellement sauf dans le bassin de Robert æqualiter justo minor, un important rétrécissement des diamètres transverses (le détroit supérieur ne forme habituellement qu’une fente antéro-postérieure). Ce dernier bassin a été trouvé dans un amphithéâtre d’anatomie, au milieu d’autres bassins pathologiques, et a été incorporé à la collection Ollier.
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Bassin de Robert
æqualiter justo minor
Bassin pelvis nana :
- « Bassin de naine » par insuffisance endocrinienne (ici dysthyroïdie), on remarque la conservation des proportions.
Bassins rachitiques :
- Bassins « en coeur » car les pressions des fémurs lors de la station debout d’une part, et du rachis d’autre part, provoquent des déformations sur ce bassin ramolli. On remarque des ailes iliaques fines. Cette maladie de l’enfant est dûe à une carence en vitamine D. Voir en particulier le squelette et la photographie d’Eugène Ulin, chanteur des rues à succès au XIXe siècle.
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Bassin rachitique
Ostéomalacie :
Le mal de Pott :
- Localisation vertébrale de la tuberculose, ce qui retentit sur le bassin à cause d’une distribution perturbée des forces mécaniques.